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Le plus vieil hôtel des ventes de Toulouse, situé rue d’Astorg dans le quartier Saint-Georges s’est refait une beauté. Créé dans les années soixante-dix, en même temps que la barre d’immeubles, cet hôtel d’une superficie de 1 400 m2 a été rasé dans les années quatre-vingt-dix et reconstruit sous sa forme actuelle. "Cet hôtel des ventes a longtemps abrité les deux études Fournier et Marambat-de Malafosse, souligne François de Malafosse, commissaire-priseur. Ce lieu a aussi eu sa période de gloire en 2008 avec la vente d’un sceau chinois parti à 5 627 498 €. Du jamais vu !"

Après cette phase de travaux, l’étude Marambat-de Malafosse est désormais seule à poursuivre l’activité. Face à ce superbe espace, elle a décidé d’y faire aussi un pôle culturel. Une fois par mois, avec une jauge de visiteurs, l’hôtel organise des conférences sur l’histoire de l’art animé par un intervenant (conservateur, écrivain...) ainsi que des expositions. "Chaque lundi, nous aurons la visite d’un expert qui parlera de son domaine : les livres, la numismatique (étude de monnaies et médailles), le militaire ou l’art contemporain asiatique. Des expertises gratuites d’objets seront aussi organisées. "Les gens adorent faire expertiser des objets oubliés du temps. La première a lieu ce lundi".

Covid : acheteurs en hausse

On aurait pu penser que le secteur des enchères avait souffert de la crise du covid. "Pas du tout, assure François de Malafosse. Le marché de l’art a basculé sur le Net gonflant le nombre d’acheteurs. Pourquoi ? L’ennui du quotidien et la crainte des banques ont incité les gens à privilégier l’achat d’un tableau ou d’un bijou en or. Ce métal devenu une valeur refuge a grimpé de 30 à 40 %
depuis la pandémie".